Patrimoine mégalithique

Dolmen Santa Elena Comarca Alto Gállego
Patrimonio Megalítico

Au Paléolithique, les humains qui peuplaient la terre vivaient dans des abris rocheux ou des grottes, subsistant grâce à tout ce que leur offrait la nature, chassant les animaux sauvages et cueillant les plantes.

L’apparition d’un climat beaucoup plus clément a déterminé une évolution culturelle et une transformation du paysage qui a connu de profondes transformations : une révolution comparable à la révolution industrielle qui s’est produite plus récemment.

Le mode de vie de l’homme néolithique (6 000-5 000 ans av. J.-C.) évolue : il s’établit dans des agglomérations fixes, il se met à cultiver la terre et à domestiquer les animaux sauvages, ce qui donne lieu à des sociétés qui se complexifient. À la fin du Néolithique (à partir de 3 500 ans av. J.-C.),  la construction de monuments mégalithiques commence à se développer.

Les traces de mégalithisme dans l’Alto Gállego sont nombreuses et variées, situées dans des zones abritées et passantes, parfois dans des sites isolés (dolmen de Santa Elena), aux abords de chemins de transhumance ou sur des voies de communication passantes (dolmen d’Ibirque).

 

CE QU’IL FAUT SAVOIR…

Le Menhir : C’est la forme mégalithique la plus simple. Elle consiste en un bloc de pierre dressé verticalement sur le sol.

Le Dolmen : Sépulture collective faite de deux grandes pierres plates verticales et une horizontale placée dessus en travers, telle une chambre funéraire. Selon leurs dimensions, les dolmens peuvent être simples, en couloir ou en galeries couvertes.

Le Tumulus : C’est un amas de pierres et de terre qui peut abriter une structure dolménique.

Le Cromlech : Il s’agit de pierres, d’un diamètre variable, placées en cercle. Il faut relier ces structures, qu’on trouve isolées ou regroupées, à des rites initiatiques.

OÙ LES TROUVER…

FORMIGAL : Zone résidentielle de Formigal.

Il existe des restes de tumulus et de dolmens au Barranco de Troya, un tumulus à La Corona de ros Faballons, plusieurs autres aux abords de l’« ibón » de Culibillas et un dolmen à Puerto Viejo de Sallent et autour de l’« ibón » d’Espelunziecha.

PANTICOSA : Village de Panticosa

Bien qu’on ne puisse plus visiter le dolmen, car il n’existe plus aujourd’hui, on peut profiter de l’occasion pour visiter le lac, ou « ibón » de Sabocos, proche de l’ancien emplacement mégalithique. La table d’interprétation fournit des explications plus détaillées et les caractéristiques principales de ce dolmen.

TRAMACASTILLA : Village de Tramacastilla de Tena.

On peut y trouver des tumulus, des dolmens et des cromlechs, la plupart à proximité de l’« ibón » de Tramacastilla, du ravin d’Ordezit et du pont surplombant le ravin Escarra.

PIEDRAFITA : Parking de Piedrafita de Jaca.

On peut voir des tumulus dans deux zones proches de l’« ibón » de Piedrafita : sur la droite du plan d’eau, on en comptabilise huit, et sur un coteau proche au sud-est.

SANTA ELENA : Dolmen de Santa Elena.

Dans les années 30 furent découverts deux dolmens, détruits pendant la guerre civile puis réutilisés dans différentes constructions. Plus tard, le plus grand a été restauré : on peut l’admirer encore aujourd’hui.

Accès : Par la N-330 en direction de la France, après avoir passé Biescas, au niveau de la fontaine de Santa Elena, prendre un chemin sur la droite qui bifurquera rapidement. Continuer tout droit jusqu’à une esplanade ; c’est là que se trouve le dolmen.

DOLMEN D’IBIRQUE : Près du dolmen d’Ibirque. Prendre le chemin qui mène à Nocito depuis la Guarguera.

Découvert en 1949, on le connait aussi sous le nom de « Caseta d’as Bruxas ». C’est un dolmen simple, avec une vaste chambre. Il se trouve dans la sierra de Picardiello, qui s’étend entre les ríos Guarga et Guatizalema, d’où l’on a un excellent panorama sur deux vallées et le fameux sommet Tozal de Guara. C’est le point d’accès au Parc naturel de la Sierra de Guara.

Photo en haut : Dolmen Santa Elena
Photo en bas : Dolmen d’Ibirquee